L'avis de l'expert Jean Epstein, psychosociologue.

L'école, l'élève, la famille
"L’école constitue un vase communicant permanent entre l’enfant et sa famille. L’enfant emmène en classe ses problématiques familiales, et vice-versa. Ainsi « l’enfant-roi » aura-t-il du mal à accepter les règles scolaires : plus les parents sont « fragiles » à la maison et plus les enfants risquent d’être étiquetés « comportement agressif » ou « hyperactifs » en classe. Par ailleurs, de plus en plus d’enfants ont perdu, à l’école, le « sens » d’apprendre : ils ne voient pas l’intérêt de bien travailler en classe, d’avoir des diplômes. L’école doit donc, dès la maternelle, s’attacher à redonner du sens à l’apprentissage, en accordant une plus large place aux notions de « participation » et de « plaisir ».

La responsabilité des violences à l'école
"Il semble indispensable, aujourd’hui, d’inventer une pédagogie de la réussite qui n’a rien de commun avec cette pseudo-lutte contre l’échec scolaire. Il s’agit plutôt de « relooker » l’école en l’adaptant aux nouvelles réalités des gamins : de compter désormais avec les nouvelles technologies et le sens du « ludique »… Les problèmes de violence à l’école engagent donc à la fois la responsabilité de la famille et du système scolaire...

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