LA LONGUE ROUTE DE MAESHA
CAP VERT
RANDONNEES A SAO NICOLAU
Je reprends désormais sur ce blog et en français les récits que j'avais commencés sur ma page "@Maesha" et concernant les escales de Maesha, le bateau sur lequel je voyage. Voyez en cela ma petite participation à la communauté française !
Un peu de verdure !
Maesha est sur l'île de Sal dans l'archipel du Cap depuis de nombreux mois.
Après deux mois passés entre l'île de Sal et celle de Boa vista, on finit par se demander si l'arbre est une plante qui aurait un jour existe au Cap Vert ! Des cailloux, du sable, de temps en temps un acacia, mais rien de plus. Quelle surprise alors, de découvrir la troisième île de la route de Maesha, Sao Nicolau, en tout point différent des deux premières.
De la hauteur devant le mouillage
Le premier changement s'aperçoit en mer très loin. L'île se découvre à plus de 25 milles des côtes. Cela est du au fait qu'il y a de la hauteur sur cette île. Plus de 1000m à son point culminant. Et bien que le sud de l'île dévoile de nouveau un contexte rocailleux, les sommets et vallées sont quant à eux pleine de verdure. Alors, ce n'est clairement pas la forêt amazonienne qui envahit les lieux, mais que cela fait du bien de voir un peu de vert dans le paysage !
Un baobab, ici, seul...
Le mouillage à Tarrafal se fait au pied du point culminant de l'île, le Monte Gordo, à 1304m. Un véritable muraille s'élève donc devant l'étrave de Maesha. Cela peut certes protéger confortablement du vent, mais crée aussi des conditions rafaleuses en fonction des gradients de températures et des mouvements d'air associés. Il n'est donc pas rare d'y trouver des rafales de 20 à 30kts sur un plan d'eau lisse. Assez atypique.
Chemin de l'école
Tarrafal, c'est ici que les Aluguer (taxi-co locaux) nous amènent au point de départ des randonnées. Des manguiers, des papayers, des bananiers, des potagers, quel contraste avec les décors que j'ai pu visiter jusqu'à présent ! Enfin un sous-bois, de la verdure ! Mais attention, ici la pente des sentiers vous fait vite oublier la joie du décor. Les vallées sont resserrées, les chemins descendent de façon aussi raide qu'ils ne montent, et lorsque vous pensez être isolés au bout du monde, un groupe d'enfants cartables au dos vous racontent qu'ils font 4h de ce chemin tous les jours pour se rendre à l'école. Les écoles de la vie sont décidément bien différentes selon les continents.
De nombreux chemins ici sont pavés. Que ce soit pour la circulation des voitures ou celle du bétail dans les montagnes, le réseau pavé est incroyable. Certes, avec un profil volcanique, la matière première est abondante. Mais quel travail et quelle pénibilité, pour découper ces millions de pavés, les transporter, et les ajouter un par un pour obtenir ce résultat édifiant. Un patrimoine désormais protégé donnant accès à une multitude de décor vertigineux et indescriptibles.
Une construction dantesque !
Hameau isolé
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