En été, c'était l'hiver ! ...

C'était l'hiver...

Nous avons tous déjà ressenti, d'une manière ou d'une autre le froid sous nos habits, sous la douche ou quelque part là, dans notre cœur.

Il y en a même ceux qui vont jusqu'à le ressentir en été. C'était l'hiver est cette musique du chouchou français, Francis Cabrel, très apprécié.

À travers ce titre, on en croirait déjà qu'il fait allusion à la plus redoutable période de l'année mais c'est tout à fait le contraire. L'hiver arrive !

Nous avons tous connu des instants de notre présent où la vie ne vaut pas la peine d'être vécue. Cette amère impression où tout va en un seul sens... cet infâme ressentiment d'un rejet même de la Divinité.

En ces moments, croyez-moi, il faut vraiment froid !

C'est donc là l'idée de cette musique chantée par Francis Cabrel. Il explique la vie d'une fillette, sûrement orpheline, qui n'est qu'une longue tracée interminable de suites démoralisant.

Elle disait "j'ai déjà trop marché"
Mon cœur est déjà trop lourd de secrets
Trop lourd de peines

La route est longue. Les aléas de la vie nous bousculent, nous font tanguer comme ce bateau prisonnier d'une vague déferlante. Mais que diriez-vous ?

Elle disait "je ne continue plus"
Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu
C'est plus la peine

Ces paroles du solo s'harmonisant sur un rythme funeste, l'auteur résume cette vie d'enfer de cette fillette pitoyable.

Nous avons tous toujours envie d'abandonner au moins une fois dans notre vie en voyant que tout ce que tu as fait n'a servi à rien jusque-là.

Et justement, les paroles du refrain interpellent :

Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil ni au silence des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur

Selon la fillette, vivre était cruel. Elle ne croyait plus à ce Dieu qui dît préserver un dessein à sa personne et même aux prières silencieuses des églises. Tout n'était que mensonge; une mise en scène de nous, des marionnettes, tirées par une main invisible. Quelle désolation !

Mais et vous, que faites-vous ?

C'est tellement facile d'abandonner, une simplicité complexe de rebrousser chemin et se donner une excuse... se leurrer à travers les si pour ne plus avancer. Honnêtement parfois, j'opte pour cette alternative. Juste de tout foutre en l'air et abracadabra, la tour est jouée. On se couvre du froid.

Rappelles-vous toujours pourquoi vous avez commencé quand vous vouyez que vous êtes prête à tout balancer par dessus bord.

Mais le vent n'a jamais été plus froid
La pluie plus violente que ce soir-là
Le soir de ses vingt ans
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la façade de ses yeux
Dans un éclair blanc

À ceux qui ont compris, c'est dommage que la fille s'est suicidée. Elle a cessé d'espérer, d'y croire. La vie est dure surtout dans une société capitalisme.

Mais et vous... ?
Je vous invite ainsi à ne pas être découragé. La vie même n'a pas été créé en un instant. Alors pour vos projets, laissez-le du temps. Le temps protège parfois du froid atroce. Il peut s'en occuper. Créer votre vie pour la 77ème fois. Si une 78ème fois se pointe à votre passif, préparez-vous !

Cessez de critiquer le monde, fixez-vous un objectif quotidien. Vous verrez sûrement que vous êtes très mieux par rapport à ceux qui vivent la crasse. C'est déshumanisant !

S'il vous arrive à vous aussi de faire un truc de pas très enrichissant; regardez cette musique de Francis Cabrel - C'était l'hiver et motivez votre personne.

Continuez d'avancer... !

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